UNIJEAPAJ

Union Internationale des Jeunes Ecrivains et Artistes pour la Paix, l'Amour et la Justice

Café Artistique pour l'unité

Après JAP, voici CAPU, le café artistique pour l’unité. Autre idée, autre concept matérialisé par l’UNIJEAPAJ toujours dans le cadre de ses activités    multiples de promotion de véhicule de la paix, de l’unité entre les hommes en tout temps, en tout lieu, en toute manière et surtout en tout genre : la paix et l’unité par l’art dans sa diversité.

            La première édition du "Café Artistique pour l’Unité" s’est tenue le samedi 12 Mai 2007 dans les locaux de l’UNIJEAPAJ sis au quartier MVOG-ADA. Il y avait au menu de l’humour, de la chanson, des expositions de dessins et tableaux, des déclamations poétiques, un atelier introductif relatif à la technique d’écriture d’un poème, un débat, bref un ballet artistique qui a fait éclore de jeunes talents qui, chacun dans un style propre, a essayé de participer à la construction d’un monde où Paix, Amour et Justice sont des vertus communément admises, le tout devant un parterre de participants pour s’imprégner des idéaux chers à l’Union, qui encore pour exprimer leurs talents au nom de la Paix vecteur d’Unité.

            Tout est parti alors qu’il était un peu plus de 14 h avec l’exécution de l’hymne nationale. Honneur à la nation, mais aussi honneur à l’Union car il sera aussi juste après l’hymne nationale procédé à l’exécution de l’hymne de l’UNIJEAPAJ qui sera suivie quelques instants plus tard par l’allocution de   bienvenue du Président fondateur à l’assistance venue nombreux à cet effet. Comme cela est d’usage, il va présenter l’Association et justifier le café artistique pour l’unité.

            Le programme proprement dit, de la manifestation va amorcer son  déroulement par l’entrée en scène de l’artiste chanteur Ethy Bitjo qui à travers une mélodie suave va littéralement transporter l’assistance dans l’univers paradisiaque de la Paix.

            Puis viendra quelques instants plus tard un poète allures prometteuses. NDZANA Patrice qui a déclaré le poème intitulé "Il nous faut des fous". Oui des fous dans ce monde où personne n’ose prendre le risque de la Paix. Des fous qui pour le bonheur de l’humanité, se battront à mains nues contre la haine, l’injustice. Oui des fous désarmés qui s’opposeront à la furie meurtrière des armées lourdement armées et qui se dressent contre la Paix et l’unité. La Paix est un marché porteur que l’humanité gagnerait à exploiter. Oui des fous qui, pourquoi pas pour la circonstance, se sont réunis sous la bannière de l’UNIJEAPAJ, avec leurs armes, détruiront les armes de la haine, de l’oppression, de l’injustice.

            De la poésie à l’humour, autre genre autre style, il n’y avait qu’un pas à faire et c’est le jeune DONGMEZA Louis dans le genre "one man show" qui l’a fait ne loupant pas l’occasion de faire rire l’assistance à lui faire rompre les côtes. Mohamed Molahk, comique marocain en déclarant « … le rire fait reculer la peur » avait vu juste. Si un tant soit peu l’on peut l’on peut faire abstraction de ses craintes pour se donner à quelques instants de rire, le monde irait mieux car sans doute du rire sincère commun transmissible tel un virus, naîtra le pardon et du pardon s’installera à coup sûr la PAIX.

            Si nous avons dit déclamations poétiques avec NDZANA Patrice qui a récidivé avec le poème « Jeunesse réveille-toi », de Pierre Alain WONG avec «Incertitudes », des ponctuations de lectures publiques n’étaient pas en reste pour agrémenter la manifestation.  Georges POTCHAMYOU lira pour le plaisir et l’interpellation de la conscience collective le texte intitulé "Le mendiant" extrait du recueil de nouvelles de Anne Marie NIANE. ABOMO NGA Christine ira à la quête de la paix à travers le texte qui lui a valu un prix au concours Jeunes  Ecrivains pour la Paix 2006 : « Paix où es-tu ? »

            L’art plastique n’était pas en reste parce que, représenté par deux jeunes artistes dessinateurs et peintre. Le premier, Salomon, a présenté ses dessins qui parlaient d’eux-mêmes illustrant la pauvreté, la misère, la souffrance, la  délinquance juvénile. Yannick KAMENI quant à lui s’est donné la peine de     délivrer les messages secrets mais assez expressifs que véhiculent ses tableaux. Il en est ressorti certaines thématiques saisissantes telles que la guerre multiforme et ses corollaires qui meublent le quotidien de l’Afrique mais aussi qui laissent transparaître une lueur d’espoir. Guerre mais aussi quête d’inspiration de l’homme en proie à une crise interne ; diversité culturelle qui fait la richesse de notre continent. Car diversité est richesse.

            Pour sortir des lourdeurs nées des explications savantes des dessins et   toiles, un moment de détente encore une fois agrémenté par l’humour à travers la mise en scène d’un sketch intitulé « les deux pêcheurs » qui est une satyre de la perfidie, de la jalousie qui sont autant de vices qui font le lit de la haine qui sans doute débouche sur un conflit quelconque. Egalement une ponctuation musicale prestée par l’artiste chanteur Ethy Bitjo pour le plaisir de l’assistance.

            Une autre articulation du café a fait place au débat sous le thème « L’art et la Paix ». Débat animé par Eric Roméo NANA, enseignant à l’Université de Yaoundé Sud Ndi Samba comme modérateur. Il s’agissait en effet de réfléchir sur l’apport de l’art dans sa globalité dans la construction et la consolidation de la Paix. La richesse des interventions a conduit à une considération : les artistes dans leur diversité et leur différentes sensibilités peuvent à leur manière participer à la pacification des relations interindividuelles, intercommunautaires et                internationales. L’histoire n’aura t-elle pas retenu que lorsque débute la guerre d’Espagne le 17 Juillet 1936 avec le coup d’Etat du général Franco, le bombardement de la ville de Garnica en pays basque par la flotte aérienne  Franchisse inspira Picasso, ému, à réaliser sa toile la plus importante et qui fit de lui le peintre le plus célèbre du XXe siècle. A travers cette anecdote, Picasso    interpella la conscience collective, à sa manière, sur les offres de la guerre.

            Au demeurant, le CAPU s’est voulu un cadre d’échanges, d’expression. Puisse cela se pérenniser. Cadre d’échanges, le CAPU aura notamment donné l’occasion à un participant en la personne Papa Jasmin SONGANG invité spécial, d’exposer son concept de MAPMUSIC (musique pour l’amour et la paix). Au grand bonheur des participants, il a su mettre ensemble messages de paix avec musique traditionnelle puisée dans les sonorités traditionnelles de l’Ouest Cameroun. Vivement que   CAPU-2 soit !!!

 

 

                                                                                       

 

 

Pacifique Alphonse HITIMANA

Président  de UNIJEAPAJ

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